Les bases
Au commencement de notre vie, nous sommes connecté·e·s à nos émotions et nos ressentis physiques, même si nous n’avons pas encore les clefs pour les naviguer.
Alors que nous expérimentons nos premières relations, nous traversons des détresses psychiques.
→ Dans certains cas, nous recevons le soutien et les outils nécessaires : ce qui nous permet d’apprendre la résilience, de développer nos compétences, nos savoirs, notre confiance en nous et en notre prochain.
→ Dans d’autres cas, hélas, nous nous retrouvons seul·e·s et incapables de résoudre le tourment. Cela amène notre psyché à se fractionner en de multiples directions afin de faire sens sur ce qui est en train de se passer, de le résoudre, et surtout, d’éviter que cela ne se reproduise. Faute de résolution, ces parts demeurent fractionnées : il s’agit de ce que l’on appelle un trauma.
Chaque personne est ainsi un écosystème composé d’une multitude de parts.
En fonction des émotions, des sensations, des pensées et des informations auxquelles elles ont accès, ces parts de nous adoptent différentes stratégies d’auto-préservation :
→ pour faire face à l’adversité : réflexes défensifs, de diversion, de dissociation,de fuite, etc.
→ pour prévenir de nouveaux dangers : un contrôle de nos comportements ou de notre environnement basée sur des croyances sur nous-mêmes, sur le monde
La présence de nombre d’injustices dans notre société fait que nous manquons d’exemples de fonctionnement sains autour de nous, ce qui nous amène à reproduire ces dysfonctions, faute de mieux. On « prend sur soi », on « se fait violence », on se résigne, on se juge, etc.
Cela nous amène à :
→ valoriser et s’identifier particulièrement à certaines « parts » de nous (spécialement celles qui nous apportent sécurité)
→ et à en rejeter, taire, dissimuler ou supprimer d’autres (spécialement les parts vulnérables et porteuses des blessures du passé : celles qui nous exposent à des risques).
Au fur et à mesure, ces stratégies deviennent automatiques. Tant et si bien que nos parts rejetées finissent par échapper au filtre de notre conscience. Une fois oubliées, leurs besoins, leurs aspirations et leur détresse nous deviennent lointains, voire complètement étrangers.
Mais elles ne cessent pas d’exister
Et privé de la compréhension de ce qui les anime, trouver une harmonie intérieure est complexe, voire impossible.
Nous avons beau nous répéter que nos émotions et comportements ne sont pas rationnels, cela ne suffit pas à les résoudre.
Elles continuent d’habiter notre corps. Lorsqu’elles ont peur, leur adrénaline, leur cortisol parcourt notre corps. Lorsqu’elles refusent quelque chose, c’est aussi notre corps qui se retrouve immobilisé.
Développée par le psychologue américain Richard Schwartz dans les années 80, la méthode IFS permet de vous réapproprier la conscience de vos ressentis physiques et émotionnels.
Vous serez ensuite guidé·e à travers les différentes étapes de la redéfinition d’un rapport satisfaisant à vous-même.
L’I.F.S. (Internal Family System, ou Système de la Famille Interne) est une approche somatique douce qui vous permettra :
→ de reprendre conscience avec bienveillance de vos parts enfouies
→ de renouer un dialogue et résoudre les conflits entre vos différentes parts
→ d’identifier la cause de leur détresse, de leurs blocages
→ de les accompagner le long de la résolution de cette détresse
→ de leur permettre de choisir un rôle plus adapté à notre bien-être
→ de vous sentir plus unifié, plus vivant, plus vous-même